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3 questions à… Fabrice Lemazurier et Jérome Virlouvet, Saint-Lô Agglo

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3 questions à… Fabrice Lemazurier et Jérome Virlouvet, Saint-Lô Agglo

Autour d’une conférence de presse sur le lancement de Slam covoiturage à Saint-Lô Agglo avec l’application Karos, nous avons échangé avec Fabrice Lemazurier, président de l’agglomération et Jérôme Virlouvet vice président, en charge des mobilités. Pourquoi avoir déployé un réseau de covoiturage, comment et quelles sont leurs ambitions ? Retour sur notre échange en 3 questions.

Fabrice Lemazurier
Jérôme Virlouvet

Pourquoi avoir déployé le covoiturage à Saint-Lô ? 

 

Fabrice Lemazurier : SLAM covoiturage apporte une réponse supplémentaire aux problématiques de mobilité sur l’agglomération autant pour les particuliers que pour les entreprises. En effet, aujourd’hui 85 % des déplacements se font en véhicules individuels sur l’Agglo. La solution Karos, adoptée par de nombreux partenaires régionaux et nationaux, cible justement ces trajets du quotidien, domicile-travail ou école-domicile, en proposant une solution alternative à la voiture individuelle. Le covoiturage a un impact positif à plusieurs niveaux: sur le plan environnemental, en réduisant le nombre de voitures en circulation, il limite les émissions de polluants. Sur le plan économique, il permet de lutter contre les factures énergétiques très élevées notamment liées à la hausse des prix du carburant, en partageant les coûts de transport. Enfin, je souhaiterais mettre en avant un autre élément non négligeable: le lien social. Partager son véhicule crée des liens nouveaux entre les résidents de Saint Lô Agglo !

 

Jérôme Virlouvet : Je compléterais sur l’intérêt de l’application en ajoutant un dernier élément. Une partie de la population, certes pas la majorité mais elle représente quand même une minorité importante, n’a pas de véhicule ou de solution de mobilité. L’agglomération a déjà mis en place le transport à la demande (TAD) il y a deux ans, pour répondre précisément à ce besoin. Néanmoins, il n’a pas vocation à répondre à tous les besoins de mobilité en milieu rural. C’est pourquoi, le covoiturage peut aussi être une solution pour ceux qui n’ont pas de véhicule ou pas de permis tout simplement. 

 

Comment avez-vous décidé de le mettre en place ? 

 

Jérôme Virlouvet : Notre but n’était pas d’inventer un outil mais plutôt de mettre en place une solution efficace et connue pour permettre aux entreprises et aux individus de se l’approprier rapidement. C’est pourquoi nous avons sélectionné Karos. Au-delà de ce choix, la politique de Saint Lô Agglo est très volontariste sur le covoiturage. Nous nous investissons en communication pour faire connaître l’application mais aussi sur le plan financier, en proposant une tarification attractive. Par simplicité nous avons aligné le prix d’un covoiturage pour un passager sur le prix d’un ticket de bus à savoir 1,05 euro. Quelle que soit la solution utilisée, bus, covoiturage ou transport à la demande pour le passager c’est facile à retenir le tarif est de 1.05€. Pour le conducteur le bénéfice sera de 2 euros, le complément sera apporté par l’agglomération. C’est un effort financier qui vise à inciter, encourager les usagers qu’ils soient passagers ou conducteurs à télécharger et s’inscrire sur l’application.



Maintenant ce lancement effectué, quelle est votre ambition ?

 

Jérôme Virlouvet : Ce que l’on souhaite vraiment au niveau de l’agglo, c’est favoriser le transport collectif. Nous considérons que chaque covoiturage qui a déjà lieu est une victoire. Cela signifie qu’une solution de mobilité a été trouvée pour un nos administrés, et qu’on avance vers une mobilité plus durable. L’intermodalité pourrait être une étape suivante. Il est déjà possible d’effectuer des trajets de covoiturage en intermodalité mais l’on pourrait par exemple réfléchir à faciliter l’accès au bus pour les covoitureurs à l’avenir. 

 

Nous sommes dans une phase de démarrage et Karos nous permettra d’avoir un retour sur ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins bien. Nous avancerons avec agilité: si l’on se rend compte d’ici 3-4 ans que le covoiturage fonctionne tout seul, que les habitudes sont prises et que les changements de comportement ont eu lieu alors on pourra considérer cela comme une vraie réussite !

 

 

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